Gabon / Environnement : Protection des tortues marinesCompte tenu de la diversité des menaces aussi bien naturelles qu’anthropiques, auxquelles sont exposées les tortues marines au Gabon, une réunion sur leur défense s’est tenue lundi dernier au centre national de recherches scientifiques et technique (cenarest).
Les tortues marines, qui constituent actuellement une espèce protégée, sont confrontées à de graves menaces qui ne favorisent nullement leur croissance. Cependant, ces étonnantes et fascinantes créatures qui parcourent le monde attirent une attention particulière de la part des institutions gouvernementales, des ONG, des éducateurs, tout le secteur privé et le grand public, en particulier les nouvelles générations.
C’est dans ce contexte que s’inscrit la septième réunion du partenariat des tortues marines qui a enregistré la présence de l’envoyer spécial du secrétaire exécutif de l’Agence Nationale des Parcs Nationaux, Jean Jacques Tanda, du commissaire Général du Cenarest, Daniel Franck Idiata et du conservateur du parc national de Mayumba, Solange Ngouessono.
D’après le conservateur du parc national de Mayumba, environ 79% des pontes sont déposées par les femelles dans leurs habitats contenus dans les aires protégées. En effet, selon ses explications, l’augmentation de la pression liée à l’exploitation des ressources naturelles telles que le pétrole, les minéraux et la pêche restent pour les tortues marines de graves menaces. A cela s’ajoutent les billes de bois sur les plages et l’érosion terrestre causée par les feux l’agriculture et l’exploitation minière.
Pour Angéla Formia, communicatrice du partenariat tortues marines et bilan de la saison passée au Gabon, « la plage est aujourd’hui un écosystème de plus en plus perturbé par les activités anthropique telle que l’aménagement, la pression touristique et les espèces envahissantes ».
Par ailleurs, plusieurs efforts remarquable ont été consentis par ‘’le partenariat tortues maritimes, notamment le braconnage des œufs et femelles en ponte, l’interdiction de capturer les tortues vertes en mer pour leur viande.
De même un système standardisé de collecte de données dans tout le pays avec base de données centralisées au niveau national a été mis en place. A cela s’ajoute la reconnaissance mondiale de l’importance des tortues luths du Gabon et l’étendue de leurs migrations vers les zones d’alimentation d’Amérique et d’Afrique du sud qui a été établie par ‘’partenariat tortues marines’’.
Malgré ces efforts sans doute louables, la continuité des campagnes d’intégration et de sensibilisation de tous les acteurs impliqués directement et indirectement dans la conservation des tortues marines doit se poursuivre sur tout à cause de la lenteur de la reproduction de cette espèce.
Source:
http://generation-nouvelle.org/index.php?option=com_content&task=view&id=577&Itemid=1