05/07/2012: Élevage illégal de tortues : 94 specimens saisis dans les Pyrénées-Orientales

Citation :

Déjà verbalisé en 2008, un couple installé dans un lotissement de Pia a vu débarquer hier matin gendarmes de la brigade de Bompas et agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) à leur domicile.

Ils sont repartis quelques heures plus tard, les bras chargés de caisses transportant des dizaines de tortues. Sur les traces de la tortue Mais c’est de Chambord, siège de la Brigade nationale Convention Washington, que tout a démarré quand l’Office fut chargé de déterminer l’origine d’une tortue, sans papier, vendue à un particulier.

Un défaut de traçabilité qui n’empêchait pas les enquêteurs d’orienter leurs recherches vers les Pyrénées-Orientales. Le mois dernier, à Pia, l’antenne locale de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage agissant sur instruction du parquet faisait une “descente” chez le vendeur présumé établi à Pia. Un contrôle fructueux.

Dans la villa, effectivement, des dizaines de spécimens, la plupart issus d’espèces protégées, sont recensés et diverses infractions aux règles régissant la détention d’espèces animales non-domestiques sont relevées.

Si aucune maltraitance n’est reprochée au propriétaire, de fortes suspicions d’élevage clandestin pèsent sur lui comme le confirme Gilles Caffort, agent technique de l’environnement : «Ce Monsieur avait un certificat de capacité l’autorisant à posséder ces animaux» mais était visiblement très laxiste d’un point de vue administratif. Jusqu’à 1 an de prison et 150 000 € d’amende On lui reproche ainsi : l’absence d’autorisation d’ouverture d’établissement (préalable à la détention de ces espèces), la non tenue des registres d’entrées et de sorties des animaux (rendant impossible tout contrôle) ainsi que l’absence de marquage obligatoire de certains spécimens (aucune traçabilité possible).

Des griefs dont le “propriétaire” indélicat devra répondre devant la justice (il encourt une peine maximale de 1 an d’emprisonnement et d’une amende pouvant aller jusqu’à 150000 euros). « La personne verbalisée détenait et faisait reproduire plusieurs espèces de tortues terrestres ou aquatiques. Parmi celles-ci, étaient concernées des espèces protégées (dont les populations naturelles sont en net déclin) comme la Cistude d’Europe ou la tortue d’Hermann mais aussi des tortues originaires de Madagascar, à l’origine légale douteuse, étaient également présentes ».

Autant d’infractions qui ont conduit hier matin les autorités à intervenir et à procéder à une saisie conservatoire dans la villa de Pia : «Contrairement à la Catalogne qui a un centre de récupération des reptiles et amphibiens, la France ne dispose pas de ce type de structures » explique M. Caffort. Mais comme dans toute fable il y a une fin heureuse, «les 94 tortues seront placées dans un établissement d’étude et de sauvegarde des chéloniens situé dans la Région».

Source : www.lindependant.fr/2012/07/04/elevage-illegal-de-tortues-94-specimens-saisis-a-pia,150240.php

Merci, Philippe37.

J'ai aussi lu les commentaires à la suite de l'artikcle...

D'où la nécessité d'être en règle avec nos tortues.

J'ai lu l'article aussi ce matin dans l'Indépendant, mais j'ai compris que la personne était capacitaire.

Ce qui lui est reproché c'est d'être laxiste :
«Ce Monsieur avait un certificat de capacité l’autorisant à posséder ces animaux» mais était visiblement très laxiste d’un point de vue administratif.

Bonjour à tous, j'ai eu l'occasion de parler avec la personne en question qui explique en faite que cette saisi n'est pas définitive après des soucis personnel il a été trop laxiste au niveau administratif. Il doit donc remettre à jours tout ses papiers pour pouvoirs récuperer ses tortues...
Bonne fin de journée à vous.

Quand on est capacitaireil faut être rugoureux et tenir à jour les registre des entrées et des sorties ainsi que les étiquettes de marquage , le livre journal des mouvements d'animaux détenus en captivité et y noter TOUTES les tortues possédées.

Pour info voici le rectificatif de l'intéressé paru dans le journal le lendemain de l'article :